Defne Kayalar Instagram – Bu ay Fransa’da yayınlanan @madamefigarofr ülkemiz TV yapımlarındaki güçlü kadın karakterler üzerine bir dosya hazırlamış. Ben de sanırım sektör üzerine gevezeliğimle meşhur olduğum için dosyaya dahil oldum ve sevgili @sofianezaizoune ile harika bir söyleşi yaptık (adam aşağıda yazmış nitekim, planlanandan 2 kat uzun sürdü diye). Sektörümüzün güçlü ve şahane kadınlarıyla paylaştığım sayfalar için minnettarım.
📸: @marietihon
#Repost @sofianezaizoune
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On a rendez-vous un matin, sur la terrasse d’un hôtel, en plein centre-ville d’Istanbul. Defne Kayalar a cinq minutes de retard, à peine, mais s’excuse plusieurs fois, poliment. Elle est l’exact contraire des rôles grâce auxquels on l’a connue sur Netflix, et pour lesquels on vient la rencontrer. Celui de Peri, psychologue bourgeoise, rigide et farouchement laïque, jusqu’à l’intolérance, dans Bir Baskadir (Ethos, en français). Et celui de Gül Simin, toute-puissante PDG, froide et calculatrice, d’une chaîne de télévision dans Kus Uçusu (Les Ailes de l’ambition).
Devenue actrice presque par hasard, à 35 ans, Defne Kayalar est une interprète reconnue, libre de choisir ses rôles, de se détourner de la télévision et de ses personnages féminins stéréotypés pour se concentrer sur le théâtre et les plateformes en ligne. L’entretien dure deux heures, deux fois plus que prévu. Sous le soleil d’Istanbul, on l’écoute analyser, avec une immense intelligence, son travail, sa responsabilité d’actrice, la complexité des personnages qu’elle incarne, la façon dont on éduque les filles au Moyen-Orient, les ravages d’une industrie des séries qui produit à toute vitesse pour maximiser les gains, quitte à écraser la créativité…
On l’écoute, et on se dit qu’on a de la chance. De l’entendre, bien sûr, mais aussi de pouvoir raconter, ensuite, dans les pages de @madamefigarofr , les combats de ces femmes.
📸 @marietihon / @studiohanslucas
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@madamefigarofr | Posted on 07/Dec/2022 17:13:01