Laura Felpin Instagram – On m’a emmené jusqu’à Valras Plage, petite station balnéaire où j’ai passé tous les étés de mon enfance.
Le monsieur de la salle de spectacle était content (même si pas convaincu) de m’y déposer, il y a quelque chose dans les villes qui relie les gens. Un souvenir collectif. Alors on se met à parler de distance entre le casino et le port avec un sérieux et un enthousiasme démesuré, mais dans le fond c’est juste pour se dire : tu sais toi, tu vois de quoi je parle, tu connais les odeurs de churros en été et la sensation sous les pieds des trottoirs fissurés. De toute façon vivre pour soi en résonance avec personne c’est vivre trop vieux.
Valras Plage n’a rien d’extraordinaire, et n’a même pas beaucoup d’allure, mais le coeur d’enfant ne conserve rien de l’urbanisme, alors Valras pour moi c’est le plus bel endroit au monde.
C’est Jean-Marie Tessier qui présentait les « Thonades de l’espoir » avec l’accent le plus refuge que je connaisse.
C’est le petit épicier que dans ma tête c’était l’acteur des Deschiens et que dès que je rentre chez un épicier maintenant, je me demande ce qu’il est devenu et si sa carrière « ça va ».
C’est le monsieur de la foire dont j’étais secrètement amoureuse.
Il avait des bouclettes pleine de gel, coiffées en arrière, et une gourmette en argent très grosse qui tombait sur son poignet tout fin et tout bronzé, je suis à peu près sûre qu’il sentait le monoï ou la vanille. Il tenait le stand de la pêche aux canards, à un âge où précisément je ne pouvais plus en faire (thanks god pour mon petit frère), cet âge passionnant où l’on souhaite encore faire des manèges mais aussi coucher avec le monsieur du stand.
On ne sait tellement rien de ce que ça veut dire cette chose que ça signifie d’être adulte, et pourtant on se souhaite d’être grande, vite et d’un coup et de se marier et de faire des enfants.
Nostalgique je suis de mes dix sept ans où les épaules dénudés n’étaient que des épaules, où les poitrines ne jouaient aucun rôle, où finalement il n’y avait rien à comprendre, que soi même, rien à espérer de plus, à part peut être négocier un tatouage de dauphin à l’henné & une tresse brésilienne.
Un gros bisous de Valras. | Posted on 18/Feb/2023 18:07:48
Home Actress Laura Felpin HD Instagram Photos and Wallpapers February 2023 Laura Felpin Instagram - On m’a emmené jusqu’à Valras Plage, petite station balnéaire où j’ai passé tous les étés de mon enfance.
Le monsieur de la salle de spectacle était content (même si pas convaincu) de m’y déposer, il y a quelque chose dans les villes qui relie les gens. Un souvenir collectif. Alors on se met à parler de distance entre le casino et le port avec un sérieux et un enthousiasme démesuré, mais dans le fond c’est juste pour se dire : tu sais toi, tu vois de quoi je parle, tu connais les odeurs de churros en été et la sensation sous les pieds des trottoirs fissurés. De toute façon vivre pour soi en résonance avec personne c’est vivre trop vieux.
Valras Plage n’a rien d’extraordinaire, et n’a même pas beaucoup d’allure, mais le coeur d’enfant ne conserve rien de l’urbanisme, alors Valras pour moi c’est le plus bel endroit au monde.
C’est Jean-Marie Tessier qui présentait les « Thonades de l’espoir » avec l’accent le plus refuge que je connaisse.
C’est le petit épicier que dans ma tête c’était l’acteur des Deschiens et que dès que je rentre chez un épicier maintenant, je me demande ce qu’il est devenu et si sa carrière « ça va ».
C’est le monsieur de la foire dont j’étais secrètement amoureuse.
Il avait des bouclettes pleine de gel, coiffées en arrière, et une gourmette en argent très grosse qui tombait sur son poignet tout fin et tout bronzé, je suis à peu près sûre qu’il sentait le monoï ou la vanille. Il tenait le stand de la pêche aux canards, à un âge où précisément je ne pouvais plus en faire (thanks god pour mon petit frère), cet âge passionnant où l’on souhaite encore faire des manèges mais aussi coucher avec le monsieur du stand.
On ne sait tellement rien de ce que ça veut dire cette chose que ça signifie d’être adulte, et pourtant on se souhaite d’être grande, vite et d’un coup et de se marier et de faire des enfants.
Nostalgique je suis de mes dix sept ans où les épaules dénudés n’étaient que des épaules, où les poitrines ne jouaient aucun rôle, où finalement il n’y avait rien à comprendre, que soi même, rien à espérer de plus, à part peut être négocier un tatouage de dauphin à l’henné & une tresse brésilienne.
Un gros bisous de Valras.
Laura Felpin Instagram – On m’a emmené jusqu’à Valras Plage, petite station balnéaire où j’ai passé tous les étés de mon enfance. Le monsieur de la salle de spectacle était content (même si pas convaincu) de m’y déposer, il y a quelque chose dans les villes qui relie les gens. Un souvenir collectif. Alors on se met à parler de distance entre le casino et le port avec un sérieux et un enthousiasme démesuré, mais dans le fond c’est juste pour se dire : tu sais toi, tu vois de quoi je parle, tu connais les odeurs de churros en été et la sensation sous les pieds des trottoirs fissurés. De toute façon vivre pour soi en résonance avec personne c’est vivre trop vieux. Valras Plage n’a rien d’extraordinaire, et n’a même pas beaucoup d’allure, mais le coeur d’enfant ne conserve rien de l’urbanisme, alors Valras pour moi c’est le plus bel endroit au monde. C’est Jean-Marie Tessier qui présentait les « Thonades de l’espoir » avec l’accent le plus refuge que je connaisse. C’est le petit épicier que dans ma tête c’était l’acteur des Deschiens et que dès que je rentre chez un épicier maintenant, je me demande ce qu’il est devenu et si sa carrière « ça va ». C’est le monsieur de la foire dont j’étais secrètement amoureuse. Il avait des bouclettes pleine de gel, coiffées en arrière, et une gourmette en argent très grosse qui tombait sur son poignet tout fin et tout bronzé, je suis à peu près sûre qu’il sentait le monoï ou la vanille. Il tenait le stand de la pêche aux canards, à un âge où précisément je ne pouvais plus en faire (thanks god pour mon petit frère), cet âge passionnant où l’on souhaite encore faire des manèges mais aussi coucher avec le monsieur du stand. On ne sait tellement rien de ce que ça veut dire cette chose que ça signifie d’être adulte, et pourtant on se souhaite d’être grande, vite et d’un coup et de se marier et de faire des enfants. Nostalgique je suis de mes dix sept ans où les épaules dénudés n’étaient que des épaules, où les poitrines ne jouaient aucun rôle, où finalement il n’y avait rien à comprendre, que soi même, rien à espérer de plus, à part peut être négocier un tatouage de dauphin à l’henné & une tresse brésilienne. Un gros bisous de Valras.

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